Indications :
L’examen permet de vérifier l’état de l’anus, du rectum et de ses parois ; il permet de faire le point sur la présence et l’importance d’hémorroïdes, de les traiter, mais aussi de détecter des fissures anales, des polypes rectaux, de retrouver la cause d’une rectorragies (polype, rectocolite hémorragique).
Contre-Indications :
Il est difficile de pratiquer l’examen si le patient ne peut se sentir à genoux.
Principe :
Au moyen d’un endoscope souple, on visualise la partie terminale de l’intestin (canal anal et tiers inférieur du rectum).
Technique :
Afin de préparer le tube digestif, on donne, la veille de l’examen, un lavement à l’eau tiède (1 litre) puis un deuxième le matin, 4 à 5 heures avant l’examen.
On peut également réaliser un micro-lavement, comme Normacol, 4 à 5 heures avant l’examen.
Au cabinet médical, le patient est placé en position genu-pectorale ; un bon éclairage permet d’observer la marge anale et de pratiquer un toucher rectal.
On peut associer à l’anuscopie une rectoscopie rigide, qui explore alors jusqu’à 35 cm de la marge anale.
Résultats :
On repère :
– des hémorroïdes, qui seront traitées (coagulation infrarouge, injection sclérosante, ligature élastique ou cryothérapie).
– des polypes, dont l’exérèse peut être effectuée ; sinon, en cas de tumeurs plus volumineuses, une biopsie est réalisée ; en cas de doute infectieux c’est un prélèvement bactériologique qui s’impose ;
– des pathologies parasitaires, des maladies sexuellement transmissibles, des suppurations anales ou péri-anales.
Incidents :
Aucun dans les mains d’un praticien expérimenté.
Coût :
K10.
Conseils pratiques :
Toute rectorragie doit entraîner une consultation médicale, même de la présence des hémorroïdes est connue. En ce cas, il faut mettre en garde le patient et l’engager à consulter son médecin.