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Aspartame : un édulcorant sans danger

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Avant un rendu final en mai, l’autorité européenne de sécurité des aliments a livré un pré-rapport public dans lequel elle affirme que les doses maximales journalières d’aspartame en vigueur sont parfaitement suffisantes. Un bémol a été néanmoins mis sur le cas des femmes enceintes atteintes de phénylcétonurie, une maladie qui empêche d’assimiler la phénylalanine, un des composants principaux de l’édulcorant controversé.

Aux doses actuelles, l’aspartame n’est absolument pas dangereux pour la santé. C’est du moins ce qu’a affirmé mardi l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) dans une version publique de son rapport sur l’édulcorant controversé. L’aspartame est utilisé dans de nombreux produits dits allégés, en particulier des sodas, afin de remplacer le sucre. Selon une info relayée par le Nouvel Observateur, l’EFSA estime que l’additif ne devrait ni être interdit, ni voir ses doses journalières admissibles être diminuées. Elles sont actuellement de 40 milligrammes par kilo et par jour pour chaque individu.

Aspartame

Sous pression de la Commission européenne, le compte-rendu définitif est attendu pour le mois de mai alors qu’il devait à l’origine être prévu pour 2020. C’est dire si l’aspartame cristallise de nombreuses inquiétudes. Une étude danoise avait mis en avant une augmentation des accouchements prématurés chez les femmes qui avaient bu plus de quatre boissons à l’aspartame. L’EFSA avait répondu avec une étude, norvégienne cette fois, qui minimise la relation entre l’édulcorant incriminé et les problèmes lors des grossesses.

La question de la phénylalanine

Il a été néanmoins reconnu qu’un des composants de l’aspartame, la phénylalanine, posait problème aux femmes enceintes atteintes de phénylcétonurie, une maladie qui empêche de dégrader cet acide aminé. Il faut préciser que si la phénylalanine est présente en grande quantité dans l’aspartame, dont elle est le constituant majeur avec l’acide aspartique, elle existe naturellement dans la plupart des aliments que nous consommons.

Source maxisciences

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