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Kingella

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Ce genre a été décrit par Henriksen et Bovre en 1976. Se présentant en paires ou en courtes chaînettes, ce bacille à Gram négatif a tendance à résister à la décoloration.

Immobile, selon les critères habituels, il peut posséder des fimbriae et montrer une mobilité par saccades. Bactérie aérobie ou anaérobie facultative, oxydase (+) catalase (-), elle pousse (mieux en aérobiose qu’en anaérobiose) sur gélose au sang où la croissance est faible. GC % = 47 à 55.

Deux types de colonies sont habituellement distinguées sur gélose au sang :

– les unes s’étalent, creusent la surface de la gélose (le diagnostic différentiel avec Eikenella corrodons peut se poser), possèdent des fimbriae et la mobilité saccadée.

– les autres sont lisses et convexes sans autres propriétés.

Trois espèces sont décrites : Kingella kingae, K. denitrificans, K. indologenes.

Ces espèces saprophytes des muqueuses et du tractus respiratoire supérieur sont peu fréquemment isolées, mais sans doute méconnues la plupart du temps.

K. kingae peut être isolée dans des crachats et lors de surinfections osseuses, de septicémies et d’endocardites. C’est une espèce très sensible aux bêta-lactamines, aux aminosides, aux macrolides et aux tétracyclines.

K. denitrificans pose essentiellement un problème de diagnostic différentiel avec N. gonorrhoeae (il cultive sur milieu sélectif). Le plus souvent isolé du tractus respiratoire supérieur, il peut également se trouver dans des prélèvements rectaux ou génitaux, dans des hémocultures. C’est également une espèce très sensible aux antibiotiques.

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