FLUTTER AURICULAIRE:
SIGNES CLINIQUES:
* aucun.
* ou asthénie et dyspnée modérée, palpitations ou oppression thoracique désagréable.
* ou lipothymie inaugurale voire syncope d’Adams-Stokes.
* tachycardie paroxystique, par accès ou permanente, régulière à 150/mn (dans le mode 2/1) ou 100/mn (3/1).
* ralentie par le massage d’un seul sinus carotidien pendant 20 secondes.
* complications: les mêmes que celles de la fibrillation auriculaire.
ETIOLOGIE:
* valvulopathies: rétrécissement mitral, insuffisance aortique.
* cardiopathie hypertrophique.
* cardiopathie dilatée.
* cardiopathie ischémique.
* hyperthyroïdie.
* intoxication alcoolique aiguë.
* insuffisant respiratoire chronique.
* iatrogène: prise de digitaliques, de théophylline.
* hypokaliémie, hypo-hypercalcémie.
* idiopathique.
EXAMENS COMPLEMENTAIRES:
* scope.
* ECG:
– ondes de flutter en « toit d’usine » (onde F) à 300/mn bien visibles en D2D3VFV1, mieux visibles si on fait un massage carotidien.
– les QRS sont fins (sauf si bloc de branche préexistant ou fonctionnel).
– complexes ventriculaires entraînés tous les 2 ou 3 battements auriculaires.
* holter ECG, échocardiographie dans un second temps.
TRAITEMENT:
* voie veineuse: G5%, oxygénothérapie au masque.
* réduction médicamenteuse si apparition récente:
– Cordarone:
– dose de charge per os: 30 mg/kg le premier jour, 15 mg/kg le deuxième jour, puis 1-2 cps/j.
– ou 300 mg soit 2 ampoules en perfusion de 30 mn puis 600-1200 mg/j à la seringue électrique
– réduit mieux que digitaliques, à préférer si angor fonctionnel sous jacent.
– ou Digoxine Nativelle: 1 à 2 ampoules par jour IV lente (à préférer si défaillance gauche).
– ou Brévibloc: 0,5 mg/kg IV lente puis 0,05 à 0,2 mg/kg/mn à la seringue électrique, si pas de contre-indication aux bêtabloquants.
– associés à une anticoagulation: Héparine 80 mg/kg IV en bolus puis relais à la seringue électrique (400 à 600 UI/kg/j) ou Calciparine.
* si échec et si mal toléré:
– stimulation endocavitaire de l’oreillette droite à la fréquence de plus de 300 ou transoesophagienne.
– choc électrique externe: 150-200 J sous Hypnovel.
– ablation par radiofréquence pour les cas rebelles ou récidivants, à discuter ultérieurement.
TACHYSYTOLIE AURICULAIRE:
SIGNES CLINIQUES:
* idem.
ETIOLOGIE:
* idem.
EXAMENS COMPLEMENTAIRES:
* ECG:
– tachycardie régulière à complexes fins (sauf si bloc de branche préexistant ou fonctionnel) à 130-250/mn avec bloc 2-3/1.
– ondes P visibles, individualisées, avec retour à la ligne isoélectrique (plus d’ondes P que de QRS).
TRAITEMENT:
* idem.