SIGNES CLINIQUES:
* chez un sujet jeune, sans antécédent cardio-vasculaire.
* crises de tachycardie à début et fin brusques (sensation de déclics) de quelques minutes à plusieurs heures.
* le malade ressent des palpitations, des précordialgies et de l’angoisse.
* parfois lipothymies, angor fonctionnel, syncope.
* rythme régulier, fréquence à 180-220/mn.
EXAMENS COMPLEMENTAIRESS:
* scope.
* ECG au cours de la crise si c’est possible:
– QRS fins, fréquence à 180-200/mn, les ondes P sont souvent invisibles.
– si l’onde P est visible, elle est négative en D2, D3, VF.
– diagnostic plus difficile si bloc fonctionnel et QRS élargis.
* refaire un ECG après la crise pour éliminer un WPW.
* TSH.
TRAITEMENT:
* manoeuvres vagales:
– déglutition d’un verre d’eau glacée.
– manoeuvre de Valsalva: expiration forcée effectuée nez et bouche fermés.
– immersion du visage dans de l’eau très froide.
– compression oculaire douloureuse, sauf si fragilité rétinienne et hypertonie oculaire notamment chez la personne âgée.
– massage d’un seul sinus carotidien, droit puis gauche, pendant 20 secondes sauf si antécédent d’AVC ou souffle carotidien.
* en cas d’échec:
– voie veineuse: G5%, oxygénothérapie au masque.
– Striadyne:
– ½ à 1 ampoule IV directe (0,5-1 mg/kg IV chez l’enfant).
– si pause cardiaque: faire tousser, si échec: Atropine, 1 mg IV et coup de poing sternal.
– si contre-indication (asthme et BPCO notamment):
– Tildiem 25: 0,25 à 0,30 mg/kg IV lente, Digoxine Nativelle,: 1 ampoule IV lente (sauf si WPW), Cordarone: 5 mg/kg en 30 mn ou Isoptine: 5 mg en 5 mn .
* formes rebelles:
– choc électrique externe sous anesthésie générale.
– destruction de la zone arythmogène à l’aide de courants de radiofréquence.