Lésions méniscales

Lésions méniscalesRupture :

Le ménisque médial est le plus touché (23 %) et 12 % de lésions méniscales latérales. Il s’agit d’une lésion traumatique stéréotypée qui part de la périphérie méniscale et qui fissure son axe longitudinal jusqu’au bord libre. La corne antérieure n’est jamais atteinte isolément.

La sensibilité de l’IRM pour les lésions latérales est médiocre (57 %).

IRM :

Elle apparaît verticale (par rapport au plan du plateau tibial) ou oblique sur les coupes coronales et sagittales en hypersignal T2. Elle ne change pas de direction.

Elle touche la corne postérieure du ménisque médial dans la zone rouge (tiers externe) vascularisée, périphérique, du  ménisque ce qui explique, chez ces sujets jeunes, la possibilité de réparation spontanée.

Complication : l’anse de seau

Définition :

C’est une fissure verticale longitudinale post-traumatique qui débute en arrière et se continue vers l’avant. Le fragment méniscal reste longtemps attaché, en avant et en arrière, au reste du ménisque puis il se libère. L’anse de seau atteint surtout le MM (5).

Clinique :

Le fragment méniscal se luxe en flexion dans l’échancrure expliquant le maître symptôme de l’anse de seau qui est le blocage. Le patient ou le chirurgien peuvent débloquer le genou par des manoeuvres de flexion rotation extension.

IRM :

Sagittale : signe du « double croisé postérieur ». Le fragment luxé dans l’échancrure, volumineux, apparaît en avant du LCP. La partie de l’anse de seau repliée sur la corne antérieure donne une « mégacorne antérieure » ou le signe du double delta.

Perte de la continuité méniscale normale (disparition du « papillon » méniscal).

Le MM résiduel est petit et de signal diminué.

Coronale : présence d’un troisième élément dans l’échancrure en hyposignal en plus du LCA et du LCP. C’est le fragment méniscal libre. Le ménisque résiduel apparaît « en pan coupé », petit.

Axiale : plan très utile à l’analyse de l’anse de seau car elle se forme électivement dans ce plan. Le fragment méniscal apparaît sinueux dans l’échancrure et replié sur lui-même.

Contusion méniscale :

Accompagne une contusion osseuse touche la corne postérieure du MM. Elle se traduit par un hypersignal non linéaire qu’il ne faudra pas confondre avec une rupture.