1- Diagnostic positif :
A- Clinique :
* La douleur siège au pli de l’aine et la face antérieure de la cuisse. Parfois gonalgie isolée (genou). La douleur entraîne une boiterie
* Une fois sur deux l’atteinte est bilatérale
* Attitude vicieuse en flexum et rotation externe et adduction (signe tardif)
* Amyotrophie de la cuisse.
* Les mouvements passifs les plus précocement limités : la rotation interne et l’extension ainsi que la flexion croisée (genou -> mamelon controlatéral)
B- Radiographie :
* La radiographie simple de face suffit le plus souvent. Le faux profil de Lequesne (pour les formes trompeuses, postérieur).
* La radiographie est suffisante pour le diagnostic
* Le pincement est typiquement polaire supérieur ; parfois postérieur (faux profil de Lequesne)
* Ostéophytes au niveau du cotyle et de la tête fémorale
* Parfois ostéocondensation et géodes sous-chondrales
2- Diagnostic différentiel et étiologique :
A- Diagnostic différentiel :
– Coxite
– Ostéonécrose aseptique de la tête fémorale (aspect en coquille d’œuf)
– Tendinite du moyen fessier (ou trochantérite ou périarthrite de hanche)
– Algodystrophie de la hanche (ostéoporose sans pincement de l’interligne)
– Tumeurs synoviales (chondromatose, synovite villonodulaire)
B- Étiologie :
+ Dysplasie luxante de la hanche (40 % des coxarthroses) avec protrusion acétabulaire, excès d’éntéversion et ouverture de l’angle cervico-diaphysaire.
+ Déformation :
– Coxa retrorsa (séquelles d’épiphysiolyse)
– Coxa plana (séquelles d’ostéochondrite)
– Post-traumatique (dans les 5-10 ans)
NB :
* Toute douleur du genou sans atteinte décelable de ce dernier doit faire examiner la hanche
* Le pincement n’est pas toujours facile à affirmer mais la présence d’un ostéophyte indiscutable est suffisante pour le diagnostic
* Les causes de l’ostéonécrose de la tête fémorale sont l’éthylisme, la corticothérapie, fracture et luxation de hanche, radiothérapie, maladie des caissons, drépanocytose, maladie de Gaucher.
* La coxarthrose d’évolution rapide (pincement > 1 mm/an) ressemble cliniquement à une coxite avec discrétion ou absence des ostéophytes ;: elle représente 10% de coxarthrose. La VS peut être élevée. Le diagnostic repose sur l’examen su liquide articulaire (< 1000 GB/mm3, < 50% PNN)
* L’ostéotomie totale de varisation ou la butée cotyloïdienne s’adresse aux sujets jeunes ayant une arthrose débutante ou peu évoluée sur dysplasie. Son but est de ralentir la progression des lésions. La prothèse totale de hanche (proposé à partir de 60 ans) à un effet plus bénéfique sur les symptômes pendant 15 ans (durée de vie de PTH).
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