Attention :
• Le plus souvent non pathologique.
• Importance de l’interrogatoire pour dater, quantifier, évaluer les antécédents et les prises médicamenteuses.
Clinique :
Alopécies non cicatricielles :
Alopécie androgéno-génétique : cause la plus fréquente
calvitie chez l’homme, raréfaction diffuse des cheveux chez la femme. Il existe un contexte familial et la survenue est très progressive.
Les traitements à base de MINOXIDIL à 2 % en application locale ou PROPECIA per os ne sont que suspensifs.
Parmi les autres causes, on peut distinguer :
— Alopécies diffuses aiguës à type d’effluvium télogène : il s’agit d’une chute de cheveux survenant dans les deux mois suivant une circonstance déclenchante : postpartum, maladies générales (infections fébriles, maladies inflammatoires), stress émotionnel (interventions chirurgicales…).
La repousse est systématique en 3 à 6 mois.
— Alopécies diffuses chroniques : il faut rechercher une endocrinopathie (hypothyroïdie, hyperandrogénie), une carence nutritionnelle (fer, protides, zinc), une cause médicamenteuse (chimiothérapie, hypocholestérolémiants, anticoagulants, propanolol, hydantoïnes).
— Alopécies localisées non cicatricielles : à confier au spécialiste. Causes possibles : pelade, syphilis, teignes (cf. dermatophytes).
Alopécies localisées cicatricielles :
à confier à un spécialiste. A l’exception des cicatrices post-traumatiques, ce type d’alopécie nécessite un examen histologique avec immunofluorescence.
Les causes les plus fréquentes sont : lichen plan, lupus érythémateux chronique, métastases cutanées.
Ordonnance n° 1 : alopécie diffuse à type d’effluvium télogène
— BEPANTHENE [dexpanthénol], 1 cp 3 fois par jour.
— BIOTINE, 1 cp 3 fois par jour.
— Gel rubéfiant DUCRAY en application locale sur le cuir chevelu 1 fois par jour.
Traitement de 2 mois.