Indications :
Le dosage des β-hCG permet le diagnostic précoce de la grossesse, mais surtout des grossesses extra-utérines.
Il permet aussi de diagnostiquer des tumeurs sécrétantes, et de détecter précocement une trisomie 21 (en ce cas, les taux sont anormalement élevés par rapport à l’âge gestationnel).
Principe :
L’hormone choriogonadotrope est une glycoprotéine sécrétée par le syncytiotrophobalste, qui maintient pendant le premier trimestre de la grossesse l’activité du corps jaune, jusqu’à ce que le relais soit pris par le placenta.
Technique :
Prélèvement de 5 mL de sang sur tube sec.
Le dosage est fait par radio-immunologie ou immunoenzymologie.
Résultats :
Ils dépendent des seuils fixés par le laboratoire.
Valeurs normales :
– avant la ménopause : inférieur à 10 UI/L ;
– après la ménopause : supérieur à 20 UI/L ;
– en cas de fécondation : supérieur à 10 UI/L dès le 10e jour ; (10 000 à 100 000 UI/L) ; il redescend ensuite au dernier trimestre (<1 000 à 50 000).
Variations pathologiques :
les résultats sont à confronter à la clinique et surtout à l’échographie :
– si la cavité utérine est vide et que le taux de β-hCG est supérieur à 10, il existe un risque important de grossesse extra-utérine ;
– après avortement molaire, des taux supérieurs à 40 000 UI/L sont en faveur d’un choriocarcinome ;
– en cas de suspicion de trisomie : les taux de hCG, surtout la fraction β, restent élevés plus longtemps au cours de la grossesse ; un sérieux doute existe alors ; le doute en renforcé par la présence de signes associés comme l’échographie (13e semaines, clarté nucale), les alpha-foeto-protéines, l’oestriol plasmatique ; le résultat est définitivement établi avec l’amniocentèse et le caryotype.
Coût :
B70.
Conseils pratiques :
Préciser le contexte clinique dans lequel est effectué cet examen.