* Le caractère égosyntonique des traits de personnalité, alors que les symptômes sont égodystoniques, c’est-à-dire incongrus pour le moi.
* Le développement libidinal auquel l’angoisse du sujet semble s’être fixée préférentiellement déterminant un mode privilégié de relation de l’objet (personnalité orale ou l’avidité traduit l’angoisse de manque ; personnalité anale dominée par le besoin de maîtrise de l’environnement (angoisse de perte symbolisée par le relâchement sphinctérien) ; personnalité phallique organisée autour de l’angoisse de castration
* L’histrionisme est considéré comme le trait central de la personnalité hystérique.
Il correspond au désir de paraître afin de capter l’attention d’autrui.
Hyperconformisme au stéréotype féminin en vigueur selon la culture et l’époque afin de se couler dans le désir de chaque homme vécu comme partenaire potentiel (érotisation des rapports sociaux). avec jeu théâtral où les sentiments et les émotions sont exprimés de façon exagérée.
* Pour les psychanalystes, la problématique des histrionique se situe au niveau de l’angoisse de castration, de la perte de pouvoir ; alors que les dépendantes seraient fixées de manière plus archaïque au stade oral (angoisse de manque affectif, d’abondant).
* Personnalité obsessionnelle : le trépied clinique « ordre, entêtement, économie » correspond pour Freud à la résultante des formations réactionnelles contre les pulsions anales ; l’excitation qui vient de la zone érogène anale (banale chez le petit enfant) va peu à peu susciter honte et dégoût sous la pression de l’éducation ; l’argent est le symbole classique des matières fécales.
* Selon Freud, le caractère paranoïaque serait un système de défense contre une homosexualité latente, que la conscience la rejette comme inacceptable ; les désires inavouables seraient projeté sur autrui donnant naissance aux sentiments de persécution. Pour d’autre elle résulte d’une défaillance de l’organisation narcissique primaire avec fixation prégénitale prépondérante au stade anale.
* Personnalité limite ou borederline : allure névrotique (angoisse, instabilité) mais avec mécanisme de défense et mode de décompensation d’allure psychotique frontière.
* Personnalité narcissique : mégalomanie avec surestimation de soi ; tendance projective (la faute est rejetée sur les autres).