Indications :
La présence d’anticorps anti-ADN natif ne s’observe qu’en cas de lupus.
En revanche, les anticorps anti-ADN dénaturés, moins spécifiques, se retrouvent dans plusieurs maladies auto-immunes, dont la polyarthrite rhumatoïde, la sclérodermie mais aussi les hépatites.
Principe :
Le test de Farr consiste à mettre en présence le sérum du patient avec le l’ADN marqué au carbone 14. On précipité alors les protéines par le sulfate d’ammonium et on mesure la radioactivité du culot.
Technique :
Prélèvement de 5 à 10 mL de sang veineux sur tube sec.
Les laboratoires possédant les réactifs nécessaires (radio-isotopes) pour réaliser cet examen sont peu nombreux.
Un dosage est possible également par immunofluorescence indirecte ou technique ELISA.
Résultats :
Les résultats sont fournis en unités internationales (UI) ou en pourcentage d’un échantillon témoin.
Il s sont considérés comme positifs si leur taux est supérieur à 20%.
Plus le taux est élevé, plus le risque est grand d’atteinte poly-vicérale, rénale en particulier.
En revanche, un taux bas signe une atteinte lupique uniquement cutanée.
En cas de lupus médicamenteux, il n’y a pas de modification des taux d’ADN natif.
La surveillance de ce taux est aussi un élément important du contrôle de l’efficacité thérapeutique et de l’évolutivité de la maladie.
Coût :
B40 ou B70.
Conseils pratiques :
Des médicaments peuvent modifier le taux d’ADN natif : bêtabloquants, procainamide, hydantoïne, D pénicillamine.