Indications :
L’examen sert à confirmer ou à infirmer, avant traitement, un cancer de la prostate et son type.
Principe :
Il s’agit de préciser un doute, clinique ou échographique, en réalisant un prélèvement de la zone sous contrôle radio-éventuel.
Technique :
Il existe deux techniques :
– transpéritonéale, sous anesthésie générale ;
– transrectale, sans anesthésie.
Le recueil des prélèvements est confié à un cytologiste, qui établit le diagnostic.
Résultats :
L’analyse histologique du prélèvement permet de déterminer la présence ou non du cancer et son type selon son degré de différenciation (classification de Papanicolaou).
Incidents :
Graves : risque de prostatite aiguë, voire de septicémie.
Bénins : rectorragie ou hémospermie.
Coût :
K20 + BP60 à 100.
Conseils pratiques :
De faux négatifs sont possibles si la zone prélevée est seulement voisine de celle du cancer, d’où la nécessité de prélever aussi à l’aveugle en plusieurs endroits de la prostate.
Pour éviter des complications, une antibiothérapie de couverture est souvent prescrite.