Indications :
Le dosage sanguin du sucre permet de diagnostiquer d’éventuelle anomalies du métabolisme glucidique, comme une insuffisance pancréatique avec déficit de fabrication d’insuline : c’est le diabète.
Mais il est aussi indispensable dans la surveillance du traitement du diabète, qu’il soit de type I ou de type II.
Principe :
Le dosage de la glycémie plasmatique est le reflet de la glycémie de l’organisme, non liée à l’hématocrite.
Technique :
Prélèvement de sang veineux sur anticoagulant (EDTA, acide éthylène diamino-tétra-acétique) et antiglycolytique, afin d’empêcher les hématies, qui contiennent beaucoup d’enzymes de la glycolyse, de consommer le glucose du prélèvement.
Le patient doit être strictement à jeun depuis 12 heures.
La méthode de dosage est enzymatique à la glucose-oxydase ou à l’hexokinase.
Le dosage postprandial, effectué deux heures après un repas, est un examen complémentaire pour mettre en évidence la fonction pancréatique.
Résultats :
Valeurs normales :
– à jeun : 3,9 à 5,3 mmol/L, soit 0,7 à 0,95 g/L ;
– en postprandial : < 1,4 g/L, soit 7,8 mmol/L.
Variations pathologiques à jeun :
– hyperglycémie (définie selon les recommandations de l’OMS) : > 1,28g/L ; pour que l’on parle de diabète, deux prélèvement successifs doivent être supérieurs à cette limite ;
– hypoglycémie : < 0,5 g/L ; elle peut être due à une :
– gastrectomie,
– insuffisance surrénale ou hypophysaire,
– tumeur thoracique ou abdominale (syndrome paranéoplasique),
– métastase hépatique,
– mais aussi être une hypoglycémie primitive ou fonctionnelle.
Coût :
B10.
Conseils pratiques :
Un prélèvement insuffisant donne des résultats faussement bas.
Lorsque la glycémie est inférieure à 1,7 mmol/L, des conséquences neurologiques sont à craindre.
insister auprès des patients sur le strict respect du jeûne de 12 heures précédant le contrôle et sur la nécessité de faire la veille de la prise de sang un repas léger.
