Indications :
L’examen permet de détecter la présence dans le sang du parasite responsable du paludisme : le Plasmodium.
Principe :
La réalisation d’une goutte épaisse permet de concentrer le maximum de parasites dans le minimum de surface et donc de les détecter plus facilement.
Technique :
Prélèvement au vaccinostyle d’une grosse goutte de sang au bout du doigt.
Placée sur une lame, la goutte est fragmentée par agitation à l’aide de vaccinostyle pendant une minute.
Pour accélérer l’examen, on peut pratiquer une cytocentrifugation après hémolyse : le résultat est alors disponible en 1 h.
Résultats :
Les hématies ayant disparu, les parasites apparaissent plus aisément.
Si la goutte épaisse est l’examen le plus connu pour le diagnostic d’urgence du paludisme, le frottis mince donne de meilleurs résultats, pus rapides :
– on détermine ainsi le type de Plasmodium : falciparum, malariae, ovale ou vivax ;
– on peut calculer la parasitémie : supérieure à 3 %, elle est considérée comme dangereuse (c’est le nombre de parasites pour 100 leucocytes).
La goutte épaisse diagnostiquer également les filarioses à micro filaires sanguines.
En cas de doute sur un accès palustre avec frottis négatif, il est nécessaire de le refaire, de commencer un traitement sans cependant en attendre les résultats.
Coût :
B100 avec frottis mince.
Conseils pratiques :
En cas de demande de frottis mince, il faut signaler au laboratoire la prise éventuelle d’antipaludéens susceptibles d’altérer les formes parasitaires.